Quelles sont les conséquences d’un non-recrutement?

Le projet Agreen-Job se clôturant, l’heure du constat concernant l’emploi dans l’agriculture est arrivée.

Recruter dans l’agriculture est compliqué. Comme pour toutes entreprises, cela prend du temps, coûte de l’argent et entraîne beaucoup de questionnements. Mais le besoin en main-d’œuvre est bien présent dans le secteur agricole.

Avec les pics d’activités en saison, la création d’autres activités sur l’exploitation ou encore les tâches administratives qui sont de plus en plus lourdes, les exploitants agricoles ont besoin d’aide. 

Au fil de nos rencontres avec ces derniers, nous avons constaté qu’avant de passer le cap du recrutement concret d’une personne, le chef d’exploitation envisage d’autres solutions : 

Le premier réflexe est de continuer comme ça. « Subir » la situation et « faire avec ». Cela sous-entend donc qu’il supporte seul les pics de travail et ne compte pas ses heures avec tous les risques que cela comporte (accident de travail, surmenage, erreurs, oublis….

Des conséquences qui entraînent des coûts non prévus. 
Le fait de ne pas engager entraîne également un manque cruel de temps. Les tâches importantes et urgentes sont effectuées en priorité ne laissant plus de temps pour les autres tâches comme la maintenance des machines ou les réparations.

Imaginons une porte de tracteurs qui doit être réparée, mais le temps manque et on reporte sa réparation. À tel point que celle-ci finit par casser et causer plus de dégâts nécessitant des réparations plus importantes et donc un coût non anticipé. 

Une autre solution envisagée est la diminution des activités : on diminue le cheptel, on supprime certaines cultures, on vend une partie des terrains, on supprime l’activité supplémentaire. En diminuant l’activité, on diminue également la rentrée d’argent et on met en péril la stabilité financière

L’appel à de la main-d’œuvre bénévole aussi est très souvent utilisée. Même si, dans la plupart des cas, il s’agit de l’entourage de l’exploitant agricole (amis, familles, connaissances), cette main-d’œuvre n’est pas forcément stable et peut diminuer ou disparaître du jour au lendemain. Autant de pistes envisagées qui finalement coûtent, elles aussi, de l’argent et peut parfois mettre en péril la stabilité financière et organisationnelle de l’exploitation.  

Et si finalement, on prenait du temps pour calculer concrètement ce que ça coûte de ne pas recruter ? 

Plus d'articles

Uncategorized

Sabine : Fée clochette chimacienne

La Fée Clochette existe, et elle travaill au Delhaize de Chimay.

L’année 2021 a été marquée par la rencontre de Sabine et l’équipe de Chimay.
À l’époque, Sabine était demandeuse d’emploi et avait des freins qui occasionnaient des difficultés à obtenir un contrat de travail.
Via notre accompagnement, elle s’est inscrite à un évènement préparé par la Miresem.
Il consistait à organiser une rencontre et une présentation d’un domaine d’activité par un employeur auprès de demandeurs d’emploi intéressés. Il visait le domaine du nettoyage tant en titres service qu’en nettoyage de collectivité.

Retour en haut